Jean-Claude HENRY

 

 

Peintre graveur influencé par sa pratique médicale, taille-doucier confirmé, gypsographe décapant, mezzotinteur déliquescent, pseudo-poète décadent et écrivain contesté de cinq ouvrages inclassables, il dévoile une réalité qu’on ne peut imaginer.

Né le 1er novembre 1937, Jean-Claude Henry expose à Lyon en même temps qu’il poursuit ses études de médecine. Il a repris ses activités de peintre graveur après 45 ans de médecine qui l’ont fortement influencés. Le trait est plus important que la couleur pour ce dessinateur handicapé par un daltonisme.

Il s’initie aux techniques de la gravure qu’il considère comme un Art alchimique. Utilisant ses propres gravures, il en change la représentation et la signification en découpant et en collant des motifs issus de revues ( » le magasin pittoresque  » par exemple) du 19ème siècle, récoltant récompenses et médailles.

Ses activités picturales sont fortement marquées par son passé médical et surtout dès 2000, suite au désir de connaître comment s’effectue une gravure, s’inscrit à l’atelier de gravure du Chesnay. Il apprend certaines techniques de l’estampe (eau forte, aquatinte, manière noire, vernis mou). Cette passion le décide à écrire un livre fort réjouissant « Dilection et digressions vésaniques d’un graveur nigro-maniériste paraphrène » où l’auteur tente de comprendre certains rapports mystérieux et obscurs de l’image et du mot, donc de la poésie, aux lueurs d’une psychiatrie et d’une psychanalyse quelque peu déjantées, tout en analysant deux techniques de gravure (eau forte et mezzotinte). Résonances ironiques, oniriques, si peu érotiques, parfois fantaisistes , voire mystiques, mais conduisant à l’élaboration d’une estampe, parfois véritables extase organique et intellectuelle.

Ses expositions dans le cadre magnifique de Pont ar Glech furent pour lui une expérience inoubliable.

https://www.pontargler.com/index.php/fr/artistes-tous/artistes-arts/19-jean-claude-henry